Les cahiers du domaine saint-sulpice
Un témoignage personnel de Diane Archambault-Malouin, M.A., présidente de la Société d’histoire du Domaine-de-Saint-Sulpice
Permettez-moi de vous raconter un peu la genèse de ces cahiers que j’ai réalisés à titre d’historienne.
La réalisation de ces cahiers répondait à un souhait du directeur général de la Caisse, monsieur Michel Hénault. Ce dernier, inspiré par l’engagement coopératif exceptionnel qui a été à l’origine du développement du Domaine Saint-Sulpice, désirait que cette histoire soit largement diffusée. En réponse à son invitation à produire un ouvrage, j’ai proposé d’offrir plutôt cette histoire en chapitres qui seraient publiés successivement. La lecture de ces tranches d’histoires m’apparaissait moins rébarbative que celle d’un ouvrage plus volumineux, si intéressant soit-Il.
C’est ainsi qu’en 2001, je me suis mise au travail. Au fil des années, plusieurs personnes ont collaboré à l’un ou l’autre des huit cahiers: des chercheurs (madame Josée Desbiens et monsieur Claude Pronovost), des témoins, principalement résidants de la première heure.
L’enquête qui a mené à la rédaction de ces cahiers a contribué en 2008 à la renaissance de la Société d’histoire que j’avais fondée en 1993, peu avant de quitter le Domaine où j’étais résidante. Les témoins rencontrés, les images retrouvés, les questions et les réponses ayant soulevé beaucoup d’intérêt.
Lors de mes recherches, j’ai fait la connaissance de plusieurs personnes significatives.
D’abord, madame Estelle Piquette-Gareau, historienne de l’art qui oeuvrait à faire reconnaître la contribution d’un groupe de peintres à notre histoire de l’art. Ces 7 peintres de la Montée Saint-Michel privilégiaient la peinture en plein-air et l’un de leurs lieux de prédilection était justement le Domaine Saint-Sulpice. Devant mon intérêt, madame Piquette-Gareau a eu la générosité de nous offrir de reproduire une pochade de l’un d’eux pour la couverture du petit cartable destiné à recevoir l’ensemble des cahiers. Lors du lancement du premier cahier, elle a également organisé une petite exposition pour laquelle, elle avait prêté une partie de sa collection.
Puis, à mon grand étonnement et pour ma plus grande joie, j’ai fait la rencontre de Roger Laurin, un homme aimable et généreux. Monsieur Laurin m’a offert son histoire et celle de sa famille. Monsieur Laurin était fier de raconter qu’il était né dans la maison de la « petite ferme », construite sous la croix de chemin. Cette croix est toujours en place bien qu’elle ait sans doute bougé un peu de son emplacement initial comme le démontrent les recherches actuelles. Le petit parc Laurin, à l’Intersection nord-ouest de la rue Saint-Hubert et du boulevard Crémazie rappelle d’ailleurs la famille des Laurin.
Je pense que l’âme des Laurin est un peu dans ce premier cahier.
Ces deux personnes, et bien d’autres, m’ont offert des moments uniques dans ma vie tout en stimulant ma recherche. Je leur en suis à jamais redevable.
Aujourd’hui, près de 10 ans après la parution du dernier cahier en 2013, à l’occasion du 50e anniversaire de l’arrivée des premiers coopérants,
j’ai l’immense bonheur de vous faire partager ce plaisir irremplaçable de la découverte de notre histoire grâce à la diffusion.
Bonne lecture.
Permettez-moi de vous raconter un peu la genèse de ces cahiers que j’ai réalisés à titre d’historienne.
La réalisation de ces cahiers répondait à un souhait du directeur général de la Caisse, monsieur Michel Hénault. Ce dernier, inspiré par l’engagement coopératif exceptionnel qui a été à l’origine du développement du Domaine Saint-Sulpice, désirait que cette histoire soit largement diffusée. En réponse à son invitation à produire un ouvrage, j’ai proposé d’offrir plutôt cette histoire en chapitres qui seraient publiés successivement. La lecture de ces tranches d’histoires m’apparaissait moins rébarbative que celle d’un ouvrage plus volumineux, si intéressant soit-Il.
C’est ainsi qu’en 2001, je me suis mise au travail. Au fil des années, plusieurs personnes ont collaboré à l’un ou l’autre des huit cahiers: des chercheurs (madame Josée Desbiens et monsieur Claude Pronovost), des témoins, principalement résidants de la première heure.
L’enquête qui a mené à la rédaction de ces cahiers a contribué en 2008 à la renaissance de la Société d’histoire que j’avais fondée en 1993, peu avant de quitter le Domaine où j’étais résidante. Les témoins rencontrés, les images retrouvés, les questions et les réponses ayant soulevé beaucoup d’intérêt.
Lors de mes recherches, j’ai fait la connaissance de plusieurs personnes significatives.
D’abord, madame Estelle Piquette-Gareau, historienne de l’art qui oeuvrait à faire reconnaître la contribution d’un groupe de peintres à notre histoire de l’art. Ces 7 peintres de la Montée Saint-Michel privilégiaient la peinture en plein-air et l’un de leurs lieux de prédilection était justement le Domaine Saint-Sulpice. Devant mon intérêt, madame Piquette-Gareau a eu la générosité de nous offrir de reproduire une pochade de l’un d’eux pour la couverture du petit cartable destiné à recevoir l’ensemble des cahiers. Lors du lancement du premier cahier, elle a également organisé une petite exposition pour laquelle, elle avait prêté une partie de sa collection.
Puis, à mon grand étonnement et pour ma plus grande joie, j’ai fait la rencontre de Roger Laurin, un homme aimable et généreux. Monsieur Laurin m’a offert son histoire et celle de sa famille. Monsieur Laurin était fier de raconter qu’il était né dans la maison de la « petite ferme », construite sous la croix de chemin. Cette croix est toujours en place bien qu’elle ait sans doute bougé un peu de son emplacement initial comme le démontrent les recherches actuelles. Le petit parc Laurin, à l’Intersection nord-ouest de la rue Saint-Hubert et du boulevard Crémazie rappelle d’ailleurs la famille des Laurin.
Je pense que l’âme des Laurin est un peu dans ce premier cahier.
Ces deux personnes, et bien d’autres, m’ont offert des moments uniques dans ma vie tout en stimulant ma recherche. Je leur en suis à jamais redevable.
Aujourd’hui, près de 10 ans après la parution du dernier cahier en 2013, à l’occasion du 50e anniversaire de l’arrivée des premiers coopérants,
j’ai l’immense bonheur de vous faire partager ce plaisir irremplaçable de la découverte de notre histoire grâce à la diffusion.
Bonne lecture.
La pochette des cahiers d'histoire du Domaine Saint-Sulpice - Cliquez sur l'image pour ouvrir le document
Volume 1 mai 2002 - D'Alexande de Bretonvilliers à Berthe Chaurès-Huard - Cliquez sur l'image pour ouvrir le document
Volume 3 décembre 2003 - Trois coopératives... Tout un début - Cliquez sur l'image pour ouvrir le document
Volume 6 novembre 2007 - Une école et une église : on y croit! - Cliquez sur l'image pour ouvrir le document