SOCIÉTÉ D'HISTOIRE D'AHUNTSIC-CARTIERVILLE
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Vignette Youville no 2 : démolitions et voies urbaines

11/4/2019

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Cette photo, provenant des Archives de la STM (cote 3-934-010) a été prise en 1934.
 
Le photographe s’est tranquillement installé en plein centre de la rue Lajeunesse, à l’intersection du boulevard Crémazie puis a pointé son appareil vers le nord. Nous sommes alors en plein cœur de la Grande dépression économique. Les hommes rassemblés à la droite semblent d’ailleurs flâner sans but. Du côté gauche, deux enfants jouent dans la rue. Il y a encore relativement peu d’autos dans le nord de Montréal.
 
Complètement à la gauche de la photo, la Caisse Populaire d’Youville est au 471 Crémazie Est. D’après l’annuaire Lovell’s de l’année, elle partageait cette adresse avec Édouard Bourdon et fils, préteurs d’argent.
 
Malgré les temps durs, le commerce continue. La Pharmacie de M. L. Legault, à l’est de Lajeunesse, semble bien se porter. À sa droite se trouvait ensuite la quincaillerie d’Hermas Robitaille puis la Pâtisserie Robert.
 
Le Club Libéral Youville occupait le 8708 Lajeunesse, en face du cireur de souliers, au 8705.
 
Toutes ces constructions ont été expropriées et démolies lorsque le boulevard Crémazie a été élargi pour faire place au boulevard Métropolitain à la fin des années 1950.
ici pour modifier.
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VIgnette youville no 1 : la famille

14/3/2019

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En complément à notre série de chroniques historiques sur le quartier Youville, nous entreprenons aujourd’hui la publication de vignettes. Celles-ci constitueront des clins d’œil à des gens, des commerces disparus, ou, comme c’est le cas ici, témoigneront d’un modeste événement.
 
Cette photo, tirée d’un reportage effectué pour le Service des affaires institutionnelles de la Ville de Montréal, nous montre le sculpteur Jean-Louis Chelminski au travail, le 4 mai 1968. Scie à chaine bien empoignée, il s’active alors à la création d’une œuvre intitulée « La famille » dans un tronc d'arbre, dans le parterre de l'église du Christ-Roi, rue Lajeunesse. Le reportage ne contient malheureusement pas de photographie de l’œuvre terminée.
 
Si vous en connaissez une, nous vous invitons à nous contacter via Facebook au à communications.shac@gmail.com
 
Source : Archives de Montréal VM94-Y-1-01-D0503-004 et 007.
 

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Chronique historique youville no 1

14/3/2019

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  Chers lecteurs,

La Société d’histoire d’Ahuntsic-Cartierville (SHAC) entreprend aujourd’hui la publication d’une série de notes historiques et de vignettes sur l’histoire du quartier Youville à la suggestion des responsables de la page Facebook Youville Ahuntsic. Nous espérons qu’une meilleure compréhension de l’histoire de ce quartier contribuera à renforcer son identité et aidera à sa revitalisation.

Chronique # 1, Bougie’s Corner
Pour bien comprendre les premières origines du quartier Youville, il faut vous mettre dans la peau du paysan qui se déplace à pied ou au rythme des bêtes qui tirent son chariot du nord de la ville vers les marchés de Montréal.
Nous pestons aujourd’hui si le trajet du Métro Crémazie vers la station Berri UQAM prend plus de trente minutes. Il y a 150 ans, les chemins qui menaient à la ville n’étaient pas pavés. Ils étaient cahoteux et pouvaient devenir difficilement praticables par temps pluvieux. Un trajet vers la ville pour travailler quelques heures au marché pouvait signifier un retour chez soi le lendemain.
Trois chemins convergeaient du nord vers le milieu de l’île de Montréal. Le premier arrivait de la Côte St-Michel, à l’est, le second, du village de St-Laurent, à l’ouest. Leurs tracés préfigurent les tronçons Est et Ouest du boulevard Crémazie tels que nous les connaissons aujourd’hui. Le troisième chemin provenait de la rivière des Prairies. En 1847, l’île de Montréal devient plus accessible aux résidents de l’Île-Jésus (Laval) suite à la construction du Pont Viau. Comme les habitants du village du Sault-au-Récollet, ils empruntaient vers le sud la Montée du Sault, notre rue Lajeunesse d’aujourd’hui.
Le carrefour à la rencontre de ces voies était déjà fréquenté par les commis voyageurs, les commerçants et les cultivateurs depuis 1830. À partir de ce point, le Chemin St-Laurent menait vers les premiers faubourgs de la ville puis à l’intérieur de ses limites. Celles-ci ne dépassaient guère la rue Sherbrooke en 1850. Ce chemin, ancêtre du boulevard St-Laurent, était à l’origine une des premières rues à sortir de la ville fortifiée du régime français.
Renommée régionale
La renommée régionale de ce carrefour survient lorsque Louis Bougie, aubergiste et cultivateur, décide d’y faire construire un hôtel entouré de vergers vers le milieu du XIXe siècle. Les gens de l’époque appelaient communément ce croisement de chemins le « coin Bougie ». Pendant quelques décennies, ce lieu demeurera un hameau où il faisait bon s’arrêter pour une nuit, un repas ou un verre.
Deux hommes d’affaires de Montréal, Pierre Gauthier et Léon Vervais, achètent l’hôtel en 1885 pour 16,500 $. Le grand succès commercial que connaissent les hôtels de villégiature Péloquin et Marcotte, au village d’Ahuntsic, auprès d’une clientèle huppée, leur donne des idées de grandeur. Afin de réaliser leurs rêves d’expansion et de fortune, ils empruntent des sommes substantielles. Ils ajoutent une salle de danse voutée à leur établissement.
Les beaux jours de l’hôtel fondé par Louis Bougie sont cependant comptés. Incapables de faire face à leurs obligations, ils abandonnent l’entreprise, alors renommée Hôtel Vervais, à leurs créanciers en 1897.
Arrivée du tramway
1893 voit l’arrivée de la ligne de tramways électriques de la Montreal Park and Island Railway Co. à destination d’Ahuntsic et du village du Sault-au-Récollet. Cette compagnie possède des droits pour le territoire de banlieue à l’extérieur des limites de Montréal. Son service initial sur cette ligne commençait aux abords de la Mile-End Tavern, à l’intersection de l’avenue du Mont-Royal et de l’avenue du Parc. Les trams partaient alors vers le nord par des quartiers peu construits pour arriver directement à côté de l’hôtel. Ils filaient ensuite à travers champs vers la gare d’Ahuntsic.
L’arrivée de ce mode de transport qui amène les gens du Mile-End à la rivière des Prairies en 30 minutes coïncidera avec une explosion de la population de la Cité de Montréal et favorisera le peuplement du nord de la ville.
Les bâtiments de l’Hôtel Vervais sont repris en 1904 par la Ferme provinciale pour les vieillards. C’est une institution de charité́ mise sur pied pour empêcher les « pauvres vieillards maladifs et quinteux » d’être jetés en prison à cause de leur pauvreté́. À titre de reconnaissance, ils devront se rendre utiles en travaillant aux champs et à la récolte! L’institution n’existera que quelques années, puisqu’en 1908 la propriété est mise en vente.
Le destin de l’hôtel fondé par Louis Bougie connaitra un dernier épisode qui vous étonnera. Ce sera le sujet de notre prochaine chronique # 2! Une histoire à suivre.
​
Jacques Lebleu et Yvon Gagnon
 

 
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